Le devoir de l'Historien est-il de juger?

Deux faits très liés contribuent à la qualité d'un historien:

• la quantité des faits rapportées

• la qualité et la compréhension qu'il arrive à nous faire voir de l'époque.

L'accroissement de l'un entraîne celui de l'autre. En effet, si on comprend un fait, on en devine plus facilement un autre qui lui est lié et donc augmente la quantité de faits connus. De l'autre coté, plus le nombre de faits est important, plus on a de chance de trouver celui qui lui est lié à l'autre et de comprendre la mécanique de chacun (à plus long terme certes).

Les deux demarches peuvent être liées et confondues si l'historien n'énoncent que des vérités mais cette hypothèse n'étant pas forcément valide, je pense que sa démarche devrait d'abord se fonder sur la collecte d'informations classées par ordre d'objectivité avant de donner son propre avis. Ainsi si l'historien a le devoir de juger, il a aussi le devoir de faire discerner à son lecteur ce qui est son point de vue et les faits tels qui sont et toujours énoncer d'abord le plus de faits objectifs puis seulement juger, dévoiler son point de vue.

Pour moi le devoir d'un historien n'est pas de juger ( quoi que il n'est pas interdit qu'il donne son avis mais en l'exprimant à part ) mais d’enquêter sur la vérité en posant des questions et en se renseignant, d'ailleurs historien vient du grec ἱστορία qui signifie "enquête, examination" (source Wikitionnaire).

le devoir de l'historien c'est d'être objectif, mais comme il s'appuie sur des histoire rapporté par d'autres hommes, il ne l'est jamais. il peut encore moins juger puisque qu'il n'a pas la science infuse et que ses interpretations des événements sont politiques

On peut etre objectif sur une histoire subjective tant qu'on cite ses sources.
Mais alors ça n'aurait plus de sens puisqu'il n'aurait plus de travail personnel de l'historien.
La synthèse est donc neccessaire.
Et le risque croit à la mesure de l'enjeu.
Un enjeu neccessaire est un vrai enjeu.
Un vrai enjeu est un vrai risque.

Une fois encore, je crois que je me suis trompé.
Je rejoins donc votre avis jean ghislain et Antus.

Le devoir de l'historien n'est pas de juger, ce serait même malvenu.
En effet, l'histoire consiste à décrire , autrement dit être objectif. Or un jugement est subjectif.
L'historien peut faire un jugement à part, mais alors ce n'est plus en qualité d'historien.

Il ne faut pas tout confondre:

L'historien est simplement là pour rechercher dans les traces du passé et un informer sur l'évolution de l'humnanité c'est tout. Il n'a pas à donner de jugement de valeurs.

pour moi le devoir de l'histoirien n'est pas de juger mais croyez vous que l'objectivité totale soit possible?
Quand on choisis tels mots plutot que tels autres pour decrire un fait on est déjà un peu dans la subjectivité pourtant il faut bien choisir quelques mots pour decrire un fait Historique

Je pense que l'objectivité reste possible, mais j'aurais plutôt tendance à la définir quand il y a plus d'objectivité que de subjectivité que quand il n'y a que de l'objectivité, ce qui serait alors impossible.
Finalement, c'est toujours ainsi, c'est la règle "tout n'est jamais blanc ou noir", du "yin et du yang" mais son importance est magnifié par l'abstraction du sujet.

En soit, on a toujours un point de vue sur quelque, et c'est clair qu'un Namibien et un suisse n'ont pas la me^me vision de "l'évolution".